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©Célia Gondol

O Universo nu

O Universo nu

Les créations

– Chant cordel et choral, partition cosmologique –
Un projet de Célia Gondol

Performers / chanteurs, O Universo nu : Célia Gondol, Olivier Normand, Nina Santes et/ou chœur de dimensions variable.
Durée : environ 20 min
Livrets de chant « Folhetos » qui accompagnent la représentation :
O lunático, chanson de Sebastião Marinho da Silva, 2017
« Folhetos » imprimés en : Portugais, Français, Anglais, Phonétique, Japonais
Traductions : Cali Dos Anjos, Paula Moura, Béibhinn Hinds, Karina Vaz, Célia Gondol.
Cadreur, monteur image et son de la vidéo O Lunático : Cali Dos Anjos

Porté par les enjeux de l’interprétation et de la transmission, O Universo nu est un projet regroupant un ensemble d’oeuvres et démarches collaboratives. Utilisant le chant, ce projet manie la transmission par l’oralité, la circulation des récits et les allégories spéculatives de la cosmologie. O Lunático, premier volet écrit et chanté par Sebastião Marinho, est un « repente », une pratique d’improvisation chantée parmi la littérature du Cordel au Brésil. Après avoir transmis à Sebastião Marinho un ensemble d’allégories utilisées par la cosmologie, le chanteur « repentista » en a tiré un chant, O Lunático, réinterprétant sa cosmogonie de l’Univers. Ce poème chanté déploie à échelle humaine les théories spéculatives, parfois absurdes et difficilement préhensibles de la physique, nous transmet un récit de l’Univers aujourd’hui encore rempli d’inconnu.

O Universo nu choeur performé par 3 chanteurs est le second volet du projet. Il s’appuie à la fois sur O Lunático crée par Sebastião Marinho et principalement sur une composition sonore dénuée de tout récit, un récital de glossolalies donnant à entendre les attributs physiques et ondulatoires des sons de cette cosmogonie de l’Univers, via l’organe vocal et les vibrations harmoniques que la formation du choeur peut créer. Le chant O Universo nu nous fait entendre les sons et vibrations de l’Univers proche ou non observable, inspiré des banques de données sonores de la Nasa.

Ces deux temps de chant utilisent à la fois : dans un premier cas la métrique textuelle et l’écriture mélodique du Cordel, utilisées pour conserver la mémoire de l’oralité; dans le deuxième cas une perte totale de tout repère musical par une composition polymétrique, par la vibration et la nature purement physique et ondulatoire, quasi scientifique du son. Le choeur O Universo nu permet ainsi de déjouer tout language ou récit pour entrer dans une expérience physique d’écoute.

La captation vidéo O Lunático et la performance O Universo nu sont respectivement présentées accompagnées de « folhetos », 4 séries de livrets, imprimés du texte de Sebastião Marinho en Portugais, et traduits en Français, Anglais et phonétique.
Le projet O Universo nu poursuit une série de travaux conduits autour des limites des représentations de la physique et autour de la perte du language.

« en cet endroit intervient l’art, là où la science ne peut plus, pas représenter » Carlo Rovelli.

©Edouard Fraipont, Martin Argyroglo

La première représentation a eu lieu le 07 janvier 2018 au Palais de Tokyo à Paris (75), dans le cadre de l’exposition Les Mains sans sommeil présentée par la Fondation Hermès.

Production – Association Mâ / Antoine Roux-Briffaud
Une coproduction de l’Atelier de Paris – CDCN, avec le soutien de la Fondation d’entreprise Hermès.

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