L'ASSOCIATION

Membres Fondateur·rices

ARTISTES & PROJETS SOUTENUS

PROJETS INDÉPENDANTS

LIEUES

L'ASSOCIATION

Membres Fondateur·rices

ARTISTES
& PROJETS SOUTENUS

PROJETS INDÉPENDANTS

LIEUES

©Célia Gondol

Slow

Slow

Les créations

Une performance participative déployée sous la forme d’un bal déambulatoire.

Un projet de Célia Gondol
Performance en boucle, chant choral, feuille de bananiers ;
Performeurs : groupe variable de danseurs amateurs ou confirmés
Chant a capella (extraits) : « Tasogare no Beguin », Hiroshi Mizuhara
Durée : de 1h30 à 2 heures par session

Interprété par une dizaine de danseurs, ils invitent, tout au long de la performance, les publics passants à partager un Slow avec eux.
Le slow est une danse praticable par tous et n’est pas une danse dite de chorégraphie (écriture de la danse) ou de compétition. Elle est la traduction en mouvement la plus évidente d’un rapport de séduction ou de tendresse : deux personnes s’accompagnent le temps d’une chanson.
La présence du slow dans l’exposition ramène à un présent très fort et à un rapport d’immédiateté. La proximité, la lenteur des gestes et des déplacements des interprètes, posent un principe d’anachronie avec les autres événements de l’espace. Ainsi la performance semble déjouer son environnement et renouveler son histoire au travers des scénographies qu’elle traverse.

Slow est une invitation. Les interprètes soutiennent tout le long de la danse une feuille de bananier fraîche et offrent à chaque partenaire de Slow une ritournelle chantée. Les ritournelles murmurées par les danseurs prennent lors de rassemblements des allures chorales et augmentent en volume, en densité ou en construction musicale (canon, unisson, bourdon…), et permettent ainsi à la voix de prendre corps dans l’espace.
Le bal de Slow permet des temps de rassemblement des différents couples, ou au contraire des temps d’éclatement dans l’espace. Les moments de bals rassemblés peuvent prendre effet à différents endroits de l’espace de jeu et évoluer de manière organique.
En Thaïlande, la feuille de bananier est utilisée de manière très commune pour protéger et envelopper de la nourriture, des fleurs…Elle est ici un prolongement de ce geste attentif. La feuille empêche l’échange de regard durant le slow, ainsi le rapport d’altérité dans la danse est uniquement charnel. Les deux interprètes se fondent en une image dédoublée à travers le miroir de la feuille. Cette dernière leur permet de ne jamais totalement s’atteindre.
La ritournelle pop fredonnée, plutôt gaie, teinte la situation de légèreté.
La lenteur permet aux présences de se déposer dans l’espace et d’induire un rapport kinesthésique autre.
Les danseurs circulent au travers de différents espaces et tracent leur propre parcours.

©Célia Gondol

Premières représentations en 2014, première reprise par l’Association Mâ le 1er juin 2018 au Museo i Song og Fjordane de Førde (Norvège) dans le cadre de la Nuit de la Culture.
Production – Association Mâ
Avec le soutien de la Fondation d’entreprise Hermès.

+ d’infos